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  • : Est-il trop tard pour être pessimiste ...
  • : Pourquoi le crapaud qui fume ? Parce l'être humain est le seul animal assez sadique pour faire ce genre de saloperies, et parce qu'a l'image du crapaud, il s'empiffrera jusqu'à exploser, sans aucune chance de rien recracher...
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Lait vache : souffrances insoupçonnées des produits laitiers.

Le modèle agricole Français !

Little_banniere-salon-agriculture-2011.png

N'hésitez pas à commenter, ce lieu est fait pour échanger, même, et peut être surtout, si on n'est pas d'accord...

19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 21:08

calcium.jpg

Merci le site des produits-laitiers, me voilà maintenant informé, après 6 ans de végétalisme, mon corps est au bord de l'effondrement, ma charpente n'est plus que du vide tenant miraculeusement.

Calcium = 0+0, la tête à Toto.

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 22:27

Sous prétexte, évidemment falacieux, d'équilibre alimentaire, la viande et les sous produits animaux sont aujourd'hui obligatoires dans la mise en oeuvre d'un repas équilibré dans la restauration scolaire...

Seuls les repas thématiques occasionnels sans viande sont autorisés.

Pour défendre le droit de se nourrir éthiquement, signez la Pétition pour le droit de ne pas manger d'animaux dans les écoles françaises.

Merci.

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 12:57

Mes jolis petits cochons, ou la maîtrise du vivant...

Rappelons qu'il s'agit d'un centre de formation, donc au top en matière de bien être animal et de prise en compte de l'environnement...
Nulle volonté de juger, simple constat de ce que l'on appelle le progrès en matière d'alimentation et la gestion des animaux.
Extraits :

"C'est bien beau le cochon sur paille, surtout pour ceux qui connaissent rien... mais il en faut 2 fois moins, il faut amener la paille, sortir le fumier..."

"Donc c'est bien beau, mais après il faut faire le travail..."

"On récolte la semence, on l'observe et ensuite on l'insémine... Mais c'est beaucoup de travail, donc on achète la semence, comme en production laitière..."

"Gestation, 113 à 117 jours, mais en temps qu'éleveurs, à 115 on supporte plus donc on déclenche..."

"La naissance, en temps qu'éleveurs, on aime pas que ça traine..."

"Bruxelles a failli nous obliger à mettre un cage ou la truie puisse faire demi tour... Franchement, on l'a échappé belle... c'est forcément plus d'écrasement, forcément augmenter les coups de batiments..."

"On a obligation de les castrer avant 14 jours..." c'est sur, à partir de 15 jours, ça fait mal...

"La productivité plafonne à 7, 8 portées, donc faut la renouveler..."

"C'est une truie qui a bien fonctionné..."

"On coupe la queue pour éviter les phénomènes de canibalisme... Il mangent , il dorment, il s'ennuient, il sont un peu tassés..."

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 12:27

L'élevage intensif en appelle à son protecteur en chef, le président de tous les français... Il va finir par falloir savoir si les français se reconnaissent ou non dans cette industrie mortifère et polluante ...

Episode 1 : Les Inrocks en flagrant délit de propagande anti-élevage.

Nous sommes peut être à un tournant de la lutte contre l'élevage industriel en France. Un journal de tirage national, indépendant de tout mouvement pour le droit des animaux, a décidé de placarder, devant le Ministère de l'agriculture et la FNSEA, la couverture de leur magazine, contenant un dossier à charge contre l'industrie de la viande !!


Affichage de la Une des Inrocks "Manger de la viande tue"
Uploaded by lesinrocks. - Discover more animal videos.

Episode 2 : La réponse des syndicats adhoc (le Sniv : Syndicat national des industries de la viande et le Sncp : Syndicat national du commerce du porc TNC PC) ne c'est pas fait attendre, par une lettre ouverte au président de la République ... Après une loi contre le droit d'empêcher de chasser en rond (Art. R. 428-12-1 du code de l'environnement, merci Borloo), après l'interdiction de boycott des produits étrangers, à quand une loi interdisant de critiquer l'industrie de la viande ?...

Extraits et commentaires :

"Monsieur le Président, il faut que nos compatriotes sachent que le modèle alimentaire français n’est pas le modèle alimentaire américain. (on dirait du Bruno Le Maire... où l'inverse...) En particulier, ils doivent savoir que les pratiques des entreprises françaises des viandes n’ont rien à voir avec celles des industries javellisantes du pays du Coca Cola (Lettre ouverte à Monsieur Obama : les syndicats français sont racistes et médisants, ils portent atteinte à l'image de l'industrie de la viande américaine...). Cet auteur américain formule le voeu d’une agriculture plus familiale, de productions de qualité, sans hormones, etc… et c’est bien le système américain qu’il condamne ! (Il faut oser quand même... Rappelez moi quel système la France s'emploie à reproduire depuis la fin de la guerre ?... La particularité du modèle français est une vaste propagnde fumeuse, il est juste en retard de 10 ans... Monsieur Obama, par pitié, réagissez... Ils copient et crachent dans la soupe... NB, pour les petites différences notables, merci les activistes du droit des animaux en Europe, et accessoirement les associations de défense des consommateurs pour les hormones... )
Alors, comment se fait-il que nos magazines illustrent leur dossier de photos « d’abattoir à Chicago » (
parce qu'ils sont honnètes et que l'auteur parle des USA, mais les images sont rigoureusement les mêmes)? Est-ce que prôner la fin des productions animales ici, ce n’est pour ouvrir des marchés à nos concurrents ? (bouh, spectre de la concurrence, modèle inique, pseudo pragmatisme minable, nivellement par le bas, bref, mondialisation ultra libérale).
Sait-on que valoriser nos productions végétales françaises pour nourrir les animaux, c’est tout simplement sauver notre agriculture ? (
ha ha, oui, oui, Madame Roussef, demain, les français arrêtent les commandes de tourteaux de soja... Sauver... Les grands mots... Les gestionnaires du système s'arrosent, les autres trimeront toujours... Et les plus faibles, les animaux, continueront à payer le prix maximum...) Car supprimer (il n'est ici question que de la diminuer, malin...) la viande, c’est supprimer (les grand mots ... encore...) l’élevage (ici, industriel), c’est supprimer le débouché de nos céréales, c’est rayer l’agriculture et l’agro-alimentaire de la carte hexagonale (c'est oublier que l'hexagone a tout misé sur la viande, à coups de politiques volontaristes, que les pays se sont partagés les marchés, que pour trouver des carottes il faut aller en Italie, et que cela a toujours été dénoncé, volontairement jamais entendu, seulement par une poignée de volontaristes qu'aujourd'hui on fait mine d'écouter... mine seulement), c’est perdre nos standards de qualité (la qualité est produite par une extrème minaurité, et sert d'étendard à tous les autres), nos produits, notre modèle alimentaire (3 entrées, 2 plats, salade, fromages et desserts, cholestérol, infarctus et
accidents vasculaires cérébraux...) … et avec, plusieurs millions d’emplois directs et indirects. (Il faut des emplois pour cultiver et préparer des légumes, vous pouvez toujours prendre les gens pour des veaux, c'est oublié que les veaux sont des animaux sensibles et intelligents, mais ça, vous préférez ne pas le savoir, bande d'autruches - dans ma bouche, c'est un compliment... )"

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 16:07

"La Bretagne est la seule région française dont les intérêts agro-alimentaires sont directement représentés à Bruxelles par un lobby professionnel."

Déterrage de quelques informations pour comprendre qui gouverne l'économie Bretonne.

D'abord, une brève description par eux mêmes de Breiz-Europe.
 

Ensuite, le discours de de Thierry Merret, président de la FDSEA en 2007, vaut son pesant de cacahuètes.

On y apprend entre autre, que si les paysans Bretons sont si nombreux, c'est grace à la FDSEA. Ne rappelons pas qu'entre l'après guerre et aujourd'hui, la FNSEA n'a cessé de vider la campagne de ses paysans en remplaçant les nombreux petits par de moins en moins de plus en plus gros...

On y apprend également, alors que l'Etat a toujours été, en matière agricole, à la botte de la FNSEA, que les chambre de l'agricultures sont les grattes papiers
des fonctionnaires du ministère de l'agriculture, que les dits fonctionnaires veulent la peau des agriculteurs (ce n'est pas faux, mais on parle des petits alors, les pas assez "robustes")...

Et enfin, on y apprend que eau et rivière de bretagne, ces sales gauchistes, détruisent eux mêmes leurs bureaux, afin de pouvoir porter plainte. Pour preuve, "il ne savent même pas casser un meuble", et nous agriculteurs, quand on veut casser, on va directement dans le bureau du ministre, pas des minables associations...

 

Statut juridique : association loi 1901.

Date de création : septembre 1987 par Alexis Gourvennec

Structures représentées au Conseil d'Administration : les caisses de Crédit Agricole des 4 départements du Finistère, des Côtes-d'Armor, du Morbihan et d'Ille-et-Vilaine, les abattoirs, les organisations de producteurs, les coopératives agricoles, les industriels privés des filières agro-alimentaires : - viande bovine - viande porcine - œufs et volailles - fruits et légumes - aliment bétail - pêche - hygiène et divers.

Budget - Financement : cotisation des adhérents.

Missions : • Représenter par tous les moyens nécessaires les intérêts économiques des membres des administrateurs communautaires à Bruxelles
• Informer les membres sur les orientations communautaires dans les secteurs d'activités qui les intéressent • Diffuser toute information de caractère commercial ou économique relative à l'activité de ses membres • Favoriser les contacts indispensables au bon déroulement des activités des membres de l'association.

Activités : • Suivi des décisions économiques relatives aux différentes organisations de marché prises lors des comités de gestion • Information aux filières sur les grands dossiers agricoles communautaires du moment • Gestion des dossiers ponctuels soumis par les membres de l'association • Elaboration de notes de conjoncture sur les tendances de dessinant à Bruxelles dans les différents secteurs liés à la PAC • Organisation de visites et autres contacts avec les fonctionnaires des différentes institutions communautaires pour les différentes filières adhérentes • Contacts réguliers avec les fonctionnaires de Bruxelles et organisation de visites sur le terrain en Bretagne.

Projets : La Bretagne est la seule région française dont les intérêts agro-alimentaires sont directement représentés à Bruxelles par un lobby professionnel. La spécificité de Breiz-Europe ne l'empêche pas de favoriser toutes les synergies permettant à la Bretagne d'être présente et écoutée à Bruxelles.
 

 Jean-Pierre Le Verge, actuel président.

Discours  de Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère.
vendredi 13 avril 2007

« Cher(e)s ami(e)s,

Permettez-moi de revenir un instant sur la personne d’Alexis Gourvennec. En effet, c’est quand même lui, qui a été, certes avec d’autres, la locomotive, l’instigateur, le catalyseur, le visionnaire qui a permis à la Bretagne de sortir de son "sous-développement". Nul doute qu’aujourd’hui, sans Alexis, il n’y aurait pas eu d’assemblée générale avec autant de monde, car bon nombre d’entre nous n’auraient jamais eu l’occasion d’exercer le métier de paysan.

...

A l’époque on ne croyait pas si bien dire, tant et si bien que nous avons écrit : « Si notre administration est décidée à prendre des mesures dénuées de bon sens alors que tous les experts savent que, même avec un arrêt total de l’activité agricole autour de ces prises d’eau, nous n’atteindrons pas le résultat escompté,

Si nos responsables politiques ne sont pas capables d’arrêter cette machine infernale, Eh bien, tant qu’à faire dans la bêtise, la FDSEA demanderait la fermeture de ces prises d’eau plutôt que d’infliger de nouvelles contraintes supplémentaires aux paysans ».

Là non plus, on ne croyait pas si bien écrire.

En effet, le 12 et 13 février dernier, le préfet de Région Daubigny, vient nous annoncer des nouvelles mesures, complètement déconnantes, pardonnez-moi l’expression, et, cerise sur le gâteau, décide de fermer, ou plutôt, suspendre 4 prises d’eau tout en mettant des mesures drastiques notamment de réduction de cheptel. Et ceci, en utilisant, et on s’en est aperçu les semaines suivantes, tous les moyens liés aux schémas des structures ainsi qu’à la politique d’installation.

L’éradication de l’agriculture dans ces bassins était en marche. Il a fallu mettre en œuvre le rôle fédérateur du syndicalisme afin d’organiser la mobilisation, j’ai envie de dire la rébellion et ce, au niveau régional.

Avec notamment les Côtes d’Armor, et l’appui de l’ensemble des organisations économiques, nous avons sans relâche mobilisé afin de mettre en avant les efforts accomplis par les paysans.

2 points d’orgue :

Le premier a été le rassemblement à Paris en acheminant 2 rames de TGV de plus de 1000 personnes qui ont soutenu la délégation sur le stand du Ministère de l’Agriculture notamment en chantant « La Bretagne » chanson remaniée par Pierre Adam, Président du Syndicat d’eau du Bas-Léon et maire de Kernilis, sur l’air de « La Montagne » de Jean Ferrat. En clôture de notre Assemblée Générale, nous la chanterons à nouveau.

Le deuxième a été la rencontre à Bruxelles mardi dernier d’une délégation bretonne, je devrais dire, d’acteurs de terrain, qui sont venu expliquer, avec leurs tripes, à la Commission tout le travail que nous faisons au quotidien et qui faisait que tout allait dans le bon sens et que donc, ce serait un comble de sanctionner les bons élèves de la classe Europe !

Sachez tout de même une chose : mardi matin, la décision était prise de condamner la France !

Grâce à l’intervention de la délégation, nous avons obtenu un délai, un sursis à exécution.

A nous de le mettre à profit, notamment en organisant sans délai, un déplacement en Bretagne des Commissaires européens, afin qu’ils voient « in situ », l’ensemble des actions et réalisations faites par le monde agricole.

Et là, il me revient de remercier très sincèrement l’équipe de Breiz-Europe au travers de son Président Jean-Pierre Le Verge. Breiz-Europe, avec la force de ses 20 ans en septembre prochain, est une structure sur laquelle nous devons nous appuyer plus que jamais.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, je vous précise tout de même que c’est Alexis Gourvennec qui, en 1987, avait créé cette association, et que, 20 ans plus tard, nous sommes toujours la seule association régionale agroalimentaire, sur le plan européen, à faire du lobbying au quotidien à Bruxelles.

Je le dis à dessein.

En effet, le dossier Bassins versants en contentieux me rappelle trop le dossier Echalotes sur lequel on a essayé de sauver ce qui pouvait l’être. Il n’empêche que si nous avions eu dès le début le soutien sans faille de l’administration française, nous n’en saurions peut-être pas là, et que donc, nous aurions eu gain de cause.

Il n’est plus possible, Mesdames, Messieurs les politiques, que des fonctionnaires français passent leur temps à nous savonner la planche : des fonctionnaires basés à Paris, à Rennes ou à Quimper.

Et en règle générale, quand on creuse un peu, ils font plus de politique ou devrais-je dire du militantisme écolo, altermondialiste, antiagricole que la mission ou le mandat que le politique leur a donné.

Sachez quand même que, mardi dernier, la délégation menée par Jacques Jaouen a été reçue partout où elle l’a souhaitée exceptée par les fonctionnaires en charge de l’environnement à l’Ambassade française à Bruxelles !

C’est quand même un comble que des fonctionnaires français chargés, missionnés pour défendre, promouvoir les intérêts de la France et donc des français n’aient pas souhaité rencontrer leurs compatriotes, fussent-ils des paysans de surcroît bretons ! Il faut que tout celà cesse !

A moins d’un mois du premier tour des présidentielles, à l’avant-veille du cinquantième anniversaire du traité de Rome, je demande de la façon la plus solennelle qui soit, que, élus et profession agricole, travaillons dans la concertation et la transparence afin de gagner ce conflit avec Bruxelles. Si nous le faisons, nous parviendrons à classer l’affaire. Si on baisse la garde, et nous pouvons en être sûr, les contraintes s’appliqueront à l’ensemble de la Bretagne, demain.

Toujours est-il et je le dis devant nos représentants nationaux : si nous sommes condamnés, la FDSEA exigera l’équité, à savoir que le prélèvement en eaux souterraines soit aussi à 50mg par litre et non à 100mg par litre comme actuellement, et tant pis si Paris n’a plus d’eau dans son robinet !

Un dernier mot sur cette plainte.

Je souhaiterais m’exprimer sur les propos à peine voilés d’Eau et Rivières accusant ni plus ni moins la FDSEA d’avoir organisé le saccage de leurs locaux à Brest. Je voudrai ici leur dire que nous n’y sommes pour rien.

Maintenant, à la vue des photos qu’il m’a été donné de voir, je suis quasi sûr que ceux ne sont pas des paysans qui ont fait les dégâts car, en colère comme ils le sont après cette association, rien ne serait resté.

Par contre, subversifs comme ils le sont, bon nombre d’entr’eux ayant été formé à l’école de Trotski ou de Bakounine, il ne serait pas étonnant qu’à des fins de publicité, ils aient en fait eux-mêmes tout organisé.

Autre scandale : les propos quasi-diffamatoires de notre presse régionale. Dernier élément en date, l’éditorial de Ouest-France du 22 mars, que vous avez pu lire dans le hall. Comment peut-on écrire de telles insanités, s’il n’y avait pas une réelle intention de nuire contre toute une profession.

Ras le bol ! La coupe est pleine !

Nous ne resterons pas sans réagir. Sachez que nous envisageons d’attaquer en justice pour diffamation.

A l’occasion de mes vœux 2006, je disais que le temps de la mobilisation avait sonné. Vous nous l’avez prouvé en élisant très largement la liste Finistère d’Avenir. C’est d’ailleurs pour cela qu’il ne faut pas baisser les bras. Aujourd’hui, avec Jacques à la tête de la Chambre Régionale d’Agriculture, nous avons un formidable challenge à relever. Dans les années 60, Alexis aimait à répéter qu’il n’y aurait pas d’agriculture prospère dans une économie régionale en décadence.

Aujourd’hui ça va être à nous de convaincre qu’il n’y aura pas d’économie régionale prospère avec une agriculture en décadence.

Jacques, sache que nous serons à tes côtés pour t’accompagner, te soutenir, dans la lourde tâche qui t’attend.

A toi de fédérer l’ensemble des forces vives de la Bretagne : l’histoire nous a prouvé que soudés et unis, la Bretagne pouvait soulever des montagnes.

Construire plutôt que partir était la devise d’Alexis.

Sache, Alexis, que tes successeurs continueront dans le droit fil de ce que tu nous as inculqué, avec la même détermination et la même énergie, pour faire de nos paysans, des paysans fiers, des paysans debout.

Je vous remercie. »

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 11:00

Dans le droit fil du dernier article "l'élevage au pieds du mur", le gouvernement, représenté par son ministre de l'agriculture et madame la vertueuse verte en chef, ce sont livrés à une studieuse visite terrain dans les Cotes d'Armor. Petit compte rendu ministériel de la visite :

"Désormais classée comme activité agricole grâce à la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, la méthanisation représente une façon de réduire les rejets tout en produisant de l’énergie, source de revenu complémentaire. Pour encourager le développement de cette pratique, vingt projets bénéficieront d’aides de l’Ademe dans les prochains mois.

... Enfin, le déplacement s’est terminé à Lantic par l’inauguration d’un site de traitement des algues vertes. Celui-ci sera en capacité de stocker et de traiter la totalité des algues vertes ramassées l’an prochain."

Voilà donc, comme prévu depuis longtemps, la solution technique miraculeuse pour venir à bout des algues vertes... La méthanisation, sponsonrisée par le gouvernement, car productrice d'énergie, et de... nitrates...

Et oui, que nous proposent les agriculteurs comme solution ? Utiliser leur propre polution pour produire et nous vendre de l'énergie. Effectivement ils s'engagent !!

Ils s'engagent à méthaniser le lisier en y ajoutant les algues vertes ramassées sur la plage !!... Intérêt général donc, presque service rendu au public... la boucle est bouclée...

A l'azote contenu dans le lisier, on va donc rajouter l'azote contenu dans les algues, laisser les bactéries faire leur travail et nous fournir de l'énergie écolo...

C'est sans compter dans l'équation que pour l'azote, on a un bilan 0. L'azote entré dans la machine est le même que celui qui en ressort, bilan des courses, on doit épendre le digestat, plus chargé en azote que le lisier d'origine...

Quand je dis que nous proposent les agriculteurs... en fait, je dis que nous proposent certains agriculteurs, l'Etat via l'Ademe (Voir l'APPEL A PROJET) , car d'autres sont très conscients de l'impasse... Pour preuve :

"La Confédération paysanne boycottera le prochain comité de suivi du plan d’action « algues vertes », vendredi, à Rennes. « Présenter le développement de stations de méthanisation comme solution au problème de marées vertes est une escroquerie, martèle la Conf’. Tout l’azote entrant dans les digesteurs en sort intégralement, pas un gramme d’azote n’est résorbé. Le problème du bassin de Saint-Brieuc reste donc entier »."

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 07:46

Notre ministre de l'agriculture a beau nous dire et nous répéter que l'élevage intensif n'est pas le modèle agricole français, que la consommation de viande est partie prenante de la culture gastronomique Française, les faits sont têtus et le mastodonte économique agro-alimentaire doit commencer à se faire des cheveux blancs... Même si on va le voir, la riposte est déjà ficelée, on n'attend que la campagne de pub... Erratum, je le découvre le lendemain de cette publication, elle vient d'être lancée, mais dans le contexte actuel, ils ont du faire profil bas... assez pathétique... ho les jolies affiches, ho les jolis cochons...

Les évènements ces derniers jours se bousculent, occasion de mettre un peu d'ordre dans ce capharnaüm .

Ceux qui passent de temps en temps par ici connaissent peut etre dejà la trilogie du nouveau contrat social et autre article sur le sujet .

A l'heure des discutions en scéance publique du projet de loi de modernisation de l'agriculture, j'ouvre une nouvelle page prospective, enrichie de quelques nouveaux éléments factuels.

D'abord, une très bonne nouvelle. Les médias commencent à prendre le sujet vraiment à bras le corps, confère la très bonne émission "pièces à conviction " du 28/06. Evidemment, l'agro-alimentaire criera à la désinformation, mettra en exergue le coté non scientifique de "l'étude" comparative mise en oeuvre dans l'émission, mais ce coté mise en scène, propre aux émissions actuelles, ne peut pas remettre en cause les faits dénoncés dans l'émission :

La production indigne de viande industrielle, la production de fruits et légumes industriels, les dérives de fonctionnement de toutes les filières liées (agro-industrielles, pharmaceutiques, vétérinaires, etc.), et l'impact sur la santé de tout ce système hallucinant.

Remettre en cause ces faits, tant ils sont avérés, relève de la simple défense du système en place à bout de course, pour de multiples raisons, parfois audibles, comme l'emploi... Mais quels emplois... Les agriculteurs en sont les premières victimes (N Sarkosy) - voir "nos enfants nous accuserons" - les employés de l'agro-industrie les secondes, les consommateurs les troisièmes... Le plus souvent inadmissible... La saine concurrence ! Le Saint Marché...

Je ne voudrais pas être trop manichéen, mais si le marché écrase l'homme, l'homme est il trop asservi pour ne pas le remettre en cause ? Ou n'est t'il qu'au service de certains... hommes.

Donc plutôt saine réaction du paf, face à la lourde machine qui nous nourrit. Le système agro-alimentaire est à boût de souffle, mais est également sur tous les fronts du développement vert.

Et pour cause, prenons l'élevage industriel du cochon, tant décrié.

On produit trop de nitrate et la rentabilité énergétique est nulle ? Qu'à cela ne tienne, on va élever nos cochons sur la paille et composter le fumier, ainsi, l'amendement sera assimilé plus lentement par le sol et polluera moins l'eau.
On va nourrir nos cochons comme des formules 1au tourteau de soja brésilien pour diminuer au maximum la ration nécessaire pour obtenir 1 kg de viande.

On va méthaniser nos effluents, et ainsi produire de l'énergie...

On donne trop d'antibiotiques ?
Très bien, on va asseptiser aux maximum les élevages, prendre des douches 3 fois par jour, se laver les mains toutes les heures, acheter nos animaux dans des méga fermes asseptisées ...

Bref, seules les grosses antités pourront suivre ces normes et survivre.

Toutes ces jolies fermes existent déjà, dans le centre Bretagne et le Finistère.

Bref, la solution aux problèmes de l'élevage industriel ... Toujours plus d'élevage industriel. Bien entendu, que la méthanisation soit une fausse solution (on augmente la quantité de nitrates, par apport complémentaire...), que la paille ne soit qu'un faire valloir "vert", que la diminution artificielle des antibiotiques ne soit que passagère (on en reparle dans 10 ans, voir quand les vrais chiffres seront connus ), tout cela ne sert qu'à justifier et pérenniser un système inique et d'une violence à vomir...L'Europe condamne la France, qu'à cela ne tienne, plutot que de reconquérir la qualité de l'eau, l'Etat oblige à fermer les captages sur les cours d'eau incriminés. Et voilà le travail, l'Europe lève ses menaces...

Suite aux promesses du Grenelle, les députés font passer des amendements hallucinants, permettants de ne plus soumettre la création d'un élevage industriel à autorisation de l'Etat, sous argument de simplification administrative... Merci de ne pas laisser faire 

Le travail d'équilibriste écotartuffe du gouvernement devient de plus en plus pathétique. Sa seule vision de la ruralité étant de grands hangards étanches aux microbes et à l'empathie (ayant subit la visite du CRECOM par ses employés, je peux vous le confirmer... le concept de bien être animal n'est qu'une question de m² et d'engraissement optimum... Les animaux à problème vont "à la casse", moins regrettés qu'une vieille Renaud 11...).

Les cochons, poulets et petits agriculteurs peuvent (doivent) crever, l'Etat veille.

On l'aura compris, le changement ne viendra pas des institutions publiques, même locales, qui soutient à bout de bras le système (Crecom et compagnie étant des expérimentations publiques...), mais du consommateur, qui doit refuser ce système morbide, non digne d'un esprit humain en évolution.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 08:48

Dans une interview pour Ouest France (article publié le 01/03 par François Lemarchant, intitulé, la viande attaquée, l'élevage défend son bifteck), Louis Orenga (directeur du Centre d'Information des Viandes) s'insurge :
"Avec internet, les critiques s'agrègent et font le jeu des abolitionnistes des productions animales. C'est grave. N'est-il pas temps de définir le contrat social en répondant à cette question : C'est quoi l'avenir de l'élevage en France ?"

Effectivement, les critiques s'agrègent, mais est-ce grave ? Quand les critiques sont fondées, ce qui serait grave, c'est qu'elles ne s'agrègent point. Peut être le temps est-il effectivement venu de redéfinir en profondeur le contrat social, notamment sur la question de l'élevage.

A ce propos, une délégation composée d'Yves Cochet, de  Jean-Paul Jaud (réalisateur de "Nos enfants nous accuseront"), Estiva Reus et Brigitte Gothière (représentantes de L214, association de défense animale) a été reçue par le cabinet de Mme Jouanno pour  parler  de surproduction et de la surconsommation de produits d'origine animale, ainsi que proposer des pistes de solutions. Voir ici le compte rendu ( ha !! internet...)

Dans l'article sité plus haut, la filière viande fustige M. Arthus Bertrand de ne pas être aller filmer leurs jolis prés remplis de leurs jolies vaches, et d'avoir choisi des feeds-lots américains... (C'est amusant, une partie des écologistes lui reproche ses trop belles images... outre son financement. Personnellement, je ne lui reproche rien, il fait ce qu'il estime devoir, et la preuve, pas si mal :).)
Oui messieurs, la réalité de l'élevage mondial aujourd'hui, ce sont les feeds-lots américains, parce que la demande est de plus en plus forte, et que le seul moyen de répondre massivement à la demande est de produire de la sorte. Si en france l'élevage bovin viande est resté un peu moins concentrationnaire, qu'en est-il du porc et de la volaille, YA Bertrand doit-il rentrer dans les hangars prendrent de belles photos ? L214, qui elle, y fait de jolis films, ne connait aucun succès dans les médias, comme quoi, ça ne paie pas...

Personnellement, vivant en Bretagne, je constate effectivement l'existence de nombreux champs, mais finallement de très peu de vaches... où sont-elles donc ?...
Quand aux cochons et aux poules... Alors là, jamais vu l'ombre d'un seul de ces animaux dehors...

Qui aujourd'hui veut aller travailler à la chaîne dans des usines de mort ? Plus personne... Plus personne, sauf ceux qui sont obligés d'accepter n'importe quel boulot pour manger, se loger... Justifiant l'intérêt d'une main d'oeuvre corvéable, aux aboies.

Redéfinir le contrat social, très bonne idée. Espérons que la visite de la petite délégation pour la promotion de la diminution de consommation de viande aux ministère de monsieur Borloo aura une suite et permettra de rediscuter contrat social...

Que nous dit-on aujourd'hui, que les abolitionnistes veulent la peau les agriculteurs ?
Qui a fait passé le nombre d'exploitants laitier de 300 000 en 1966 à 16 000 en 2007 ? Les abolistionnistes ? Une agriculture plus respectueuse de l'environnement et plus saine aura besoin de plus de main d'oeuvre. Le produit fini coutera plus cher et devra être vendu en circuit court. Un nouveau contrat social on vous dit...

Complément à ce post publié en mars, un formidable article dont je veux garder le lien sur les conditions de travail des employés de l'entreprise DOUX, championne du poulet industriel et des subventions PAC (avec 68 millions d'€).

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 12:07
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 14:05
"Environ 75 % des nouvelles maladies qui ont affecté les humains depuis 10 ans sont causées par des pathogènes provenant d'animaux ou de produits d'origine animale".
Rapport sur l'élevage, FAO 2009

Dernière actualité en date, des bactéries dans le poulet...

Évidemment les gens mal informés où tentant de vous abuser, vous dirons que ce sont les petits élevages familiaux, mal entretenus, qui sont la cause des ces échanges et transmissions entre l'homme et l'animal. Derniers en date , l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale) : "la concentration d'animaux dans les élevages industriels n'a pas d'impact sur la contamination de ces derniers par la campylobacter et la salmonelle", alors même que cette corrélation a clairement été établie par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) en france.

Prenons au hasard le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline  (SARM), il est maintenant "recommandé que les médicaments de dernier recours pour le traitement des SARM chez les humains soient interdits chez les animaux... un lien a aussi été établi entre entre les infections à SARM chez les animaux et chez les humains." (source : prévention des infections.com)
On retrouve aujourd'hui le SARM dans 50 % des nez des éleveurs de porcs, qui sont des porteurs seins (jusqu'à une petite baisse de régime...)

Le meilleur moyen de lutte contre la propagation des bactéries résistantes, telles le SARM, est la baisse de l'utilisation des antibiotiques, et le confinement des patients... Qui est pratiquée avec succès en Norvège.
Oui, vous m'avez compris, la baisse d'utilisation des antibiotiques voue les pauvres animaux "concentrationnés" à une mort certaine, leur confinement impensable... L'élevage concentrationnaire est donc une bombe à retardement assurée... Attendons qu'elle pète, les animaux trinqueront ... Charniers et autres joyeusetés...

Les syndicats d'agriculteurs aussi sont de joyeux funambules... à la question :
"Les populations urbaines et les médias généralistes vous considèrent au frein sur les questions de l'environnement. Qu'en est-il ?"
Pascal Férey,  vice-président de la FNSEA, répond :
La France ne doit pas produire plus vert que les autres pays. (belote) Il y a aujourd'hui des molécules autorisées dans certains pays européens et interdites en France. La recherche doit avancer sans contraintes (rebelote, vive les ogm !) pour nous offrir des alternatives efficaces et crédibles. Il faudra ensuite du temps pour impulser les nouveaux protocoles dans l'enseignement agricole et auprès des agriculteurs (et 10 de der, on a bien le temps...).

Autre interview mignonnette sur agrisalon.com de Luc Guyau, actuel président de la FAO ... Et à question qui tue, réponse qui tue :
"Quelle est la position de la FAO sur des sujets comme les OGM et l’agriculture biologique ?
La FAO est un organisme qui produit beaucoup de rapports. Dans ces documents, on peut trouver des points positifs pour les uns et pour les autres. A un moment donné, il a été dit qu’un rapport de la FAO démontrait que l’on pouvait nourrir le monde avec l’agriculture biologique. C’est faux. Le rapport a bien été présenté mais il n’a pas été adopté...
Concernant les OGM, notre position doit être intergouvernementale, ce qui n’est pas simple. Jacques Diouf, le directeur général, s’est exprimé en disant « qu’à l’instant T, il ne savait pas dire ce que les OGM apportaient contre la faim dans le monde ». Mais ce n’est pas parce qu’on ne sait pas aujourd’hui qu’on ne peut pas en parler demain."

Le rapport montrait que l'agriculture bio peut nourrir le monde, et pour cause, c'est vrai. Toutes les études réalisées sur les plantes montrent qu'avec des méthodologies adaptées (rotations de cultures, agroforesterie, etc.), on arrive en culture bio aux même rendements qu'en conventionnel, avec toutes les conséquences négatives en moins... Ne parlons même pas d'élevage (puisque c'est encore ça qui va poser problème...), car la seule rentabilité qui vaille pour moi en agriculture est celle des plantes.

Heureusement, tout le monde n'est pas d'accord avec cette vision du monde...
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